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dimanche 30 décembre 2007

Une autre qui achève

Ca prend du temps avant de commencer à comprendre. Toute une vie en fait, il faut y travailler. Accepter que le temps passe et passe, que nos enfants ne sont déjà plus des bébés, que de nouveaux membres se "GREFFE"nt à notre famille :O) . Ca prend du temps à réaliser et à accepter que t'es rendu un vieux couple, que t'es la bonne femme de ton bonhomme, et que c'est bien correct comme ça.


J'ai pas envie de me calmer...je ne sais pas être une madame. Je ne pense pas jamais y arriver. Mon chum et mes enfants ne demandent pas mieux remarquez. Mais je pense sérieusement abandonner l'idée. Je serais mieux de travailler sur des objectifs réalisables.


J'espère que vous avez tous eu un beau Nouël, et que la vie a été bonne pour vous. J'ai une tite pensée spéciale aujourd'hui pour la belle Édith qui revient de France aujourd'hui avec son touti. Pour ma Dom qui s'est littéralement "pété" un orteil en se dépêchant de courir pour pouvoir refaire son ménage au demeurant déjà paaaaarfait. Relaxe maudine, tu vas arriver en même temps que tout le monde. Pour ma nouvelle amie madame °patentes° qui a eu une belle nouvelle aujourd'hui qui va améliorer la qualité de vie de son ti-loup. Bref, j'ai pensé un peu à vous toutes, à combien j'étais chanceuse de vous avoir, virtuellement, mais de vous avoir quand même, et combien la vie était bonne avec moi de vous avoir mis sur mon chemin. Et j'ai hâte de voir toutes les bonnes choses qui vont nous arriver en 2008. Peut-être même des choses miraculeuses, comme tenir ce blogue à jour plus souvent :P


Je vous laisse avec une tite page. Il s'agit de ma nièce Lauralie, et comme d'habitude, je ne suis pas super satisfaite du résultat. Moi j"aguis" ben ça quand je pars une page, et que c'est la page qui part tu-seule. On dirait que je ne suis plus capable de la contrôler. Et là, la page s'entête, et comme je suis un brin tenace, je la mets de côté, j'y reviens, je la repousse. En plus, mon scan est pas vargeux.


J'ai fini par la lâcher, mais je sais pas trop. Quoi vous en pensez vous autres?


mercredi 19 septembre 2007

Du sucre à la crème...

Aujourd'hui, je me sens différente. En fait, depuis 1 mois, je retrouve ma paix intérieure. Je ne sais trop où elle était passée, mais elle m'a drôlement manqué. J'ai envie de devenir non pas celle que j'étais, mais celle que je veux être.

Après avoir été engluée dans une série d'événements malheureux. M'en être rendue malade à force d'en vouloir à tout ce qui bouge pour ce qui m'arrivait. Un serrement au coeur qui ne lâche jamais, ni de jour ni de nuit. Jour après jour, des ombres et de la pluie. Des questionnements à n'en plus finir.

Et puis un jour, j'en ai eu marre de tout ce blues, et je me suis rendue compte que l'amertume au coeur, c'est comme du chiendent; ça s'installe et se propage, en étouffant tout ce que la vie a de beau. Alors, j'ai décidé de me passer un gros Roundup. Savez-vous tu quoi? Quand j'ai décidé de lâcher mes angoisses et de foncer, les ombres sont disparues.

Demain matin, je commence un nouveau travail (woohoo!!!). Un travail pour lequel mes qualités ont été reconnues et qui me permettra de me réaliser professionnellement et d'apporter à d'autres qui ont besoin de moi. C'est-y pas merveilleux, ça?

Je suis toujours et encore amoureuse de mon bonhomme. Ça fait 20 ans maintenant. Et le plus génial, c'est que je pense qu'il est encore amoureux de moi. Et ça me fait sourire d'y penser...

Je suis la mère de 5 personnes fantastiques, qui deviendront des adultes hors du commun, j'en suis sûre. Il faudra pour cela qu'ils puissent croire en la vie et en leurs rêves. Qui de mieux que moi pour leur montrer l'exemple?

Je suis la fille de 2 personnes formidables, qui ont fait de moi un être complexe et fragile, forte et déterminée en même temps. Même si je ne suis pas facile à suivre, merci pepa, merci meman.

J'ai envie de continuer à m'exprimer, que ce soit par ce blogue ou par le scrapbooking. Je ne sais pas où ça me mènera, mais j'ai rencontré grâce à cela toutes sortes de personnes formidables, qui n'auraient jamais fait partie de ma vie autrement. Et il me tarde d'enfin en rencontrer quelques unes bientôt en vrai (W.E. S&S here I come, plus que 10 dodos !!!)

J'ai envie d'être bien, j'ai envie d'être heureuse. Juste d'être moi...Pour l'instant, c'est juste ça.

La vie nous amène dans de drôles de situations des fois. On y perds tous nos points de repères, j'en ai déjà parlé. Mais j'en suis convaincue, pour avancer et accomplir notre destin, il faut laisser derrière soi les bagages inutiles et les épisodes malheureux. Quand une porte se ferme, c'est parce qu'il y en a une autre qui s'ouvre. C'est facile à dire me direz-vous, mais il faut le faire. Le choix du bonheur ne devrait jamais être une option pour qui que ce soit, mais trop souvent, la peur et l'incertitude nous retiennent devant la porte fermée. Ça s'applique partout, partout, partout...

Qui disait que le bonheur était comme le sucre à la crème? ...Je ne sais pas mais c'est encore une preuve que les paroles les plus simples sont encore les plus sages.

mercredi 12 septembre 2007

Je n'ai pas oublié non plus...


Je suis la vague lancée par Nini Tintin. Si tout le monde s'y met, il va bien finir par se passer quelque chose


Saint Antoine de Padoue

Toi qui a l'nez fourré partout

Aide-nous à trouver Cédrika Provencher

Vivante et en santé


vendredi 7 septembre 2007

Me, myself et Monmon


Mon fils a 14 ans aujourd'hui. Pas croyable. Vous savez, il existe une manne de phrases toutes faites que des parents disent à propos de leur état parental et de leur progéniture. Elles peuvent commencer par "quand j'avais ton âge", "moi quand les miens faisaient ça", "ils vont finir par me rachever", "qu'on me tue, mais qu'on me laisse dormir", et toutes sortes d'autres affirmations qui ne varient pas tant que ça finalement, l'état parental étant ce qu'il est.


Il y a fort à apprendre quand on devient parent. Encore plus quand on met au monde un être à part. Et plus on a de petits, plus on en a à savoir. J'ai mis au monde il y a 14 ans un spécimen souffrant de rogerbontenisme. Son sport préféré, laisser traîner ses chaussettes. Son leitmotiv: si je retarde assez longtemps, tout en promettant de le faire bientôt, il y a de fortes chances que quelqu'un d'autre le fasse à ma place. En quoi cela fait-il de lui un être exceptionnel, me direz-vous, tous les adolescents sont comme ça... Et bien non madame! il n'y a qu'un seul Monmon. C'est une espèce rare et unique, un mélange exclusif de gaffes et de gags volontaires et involontaires, un feu roulant ( roulant pas vite mais roulant) de situations dramatico-pocheton.

Je ne suis pas un bon public. Des fois c'est comme (comment dire) trop? Je reste éberluée de toutes ces situations qui s'enchaînent comme dans un mauvais épisode des "gags". Je vous raconte la dernière en liste.


Certaines personnes ont peut-être eu l'infortune de perdre leurs lunettes lors d'une expédition en rafting, le canot chavirant, tombant à l'eau ou autres. Il y a 1 semaine, mon fils revient d'une telle expédition, le visage vide de tout accessoire, et de toute expression. On s'entend qu'ayant des verres correcteurs depuis l'âge de 15 mois, quand il ne les a pas, y'a comme keke chose qui manque. Panique totale de la mère qui s'enquiert : "ohmondieuquestcequiestarrivéestutombéàleaulecanotastuchaviréquestcequisestpassépourlamour dubondieu!!! et là j'ai respiré un coup... ;o)


"mé ro ren race", balbutia-il ou grommelu-r-il ou peut-être soliloqueta-t-il. Avec le recul, je me suis rendue compte qu'il aurait préféré que je comprenne à mi-mots. Mais les mères sont parfois d'impitoyables tyrans.


"Ben voyons, Simon, remâches moi cette phrase et répète!", en priant secrètement pour que ce brusque accès d'aphasie ne soit pas une séquelle définitive...


"Ben... laisse faire, rien..." phrase impardonnable...


"bon donc, si il n'y a rien, met tes lunettes et va te laver les mains, on va bientôt manger." L'évocation de la possibilité de se nourrir le plonge habituellement dans un état proche de l'extase mais là, niet...que dalle.


Aucune réaction, le bout du pied gauche tourne sur place. Il semble être dans un état second. Je repense à la situation, énumère les symptômes : air absent, aphasie soudaine, pâleur et sueurs. Serait-ce une commotion, une fracture du crâne?


"Sim, coudonc arrête tes conneries là. Qu'est-ce qui se passe? As tu eu un accident ou pas?"


"Ben j'sais pas trop, minauda-t-il, la voix tremblotante (pauvre ti-poussin, mais boutd'viarge, vas-tu enfin parler!!!), j'pense que tu s'ras pas vraiment contente, mais là...mais là...Et là, faites vous une bonne photo dans votre tête, les yeux de ce ti-tagneau se remplissent de larmes et le flot d'émotions veut l'emporter...


"Ok buddy, paniques pas, si t'es pas capable de me le dire, prend un papier et écris moi le d'abord...


Et mon fils de s'exécuter. Me tendant le papier, il chuchote " Huétoute viais ni", ce qui signifie"elle va me tuer de toute façon ma vie est finie". Vous l'ai-je mentionné, mon fils est un excellent comédien.


Je vous copie le rapport d'incident, textuellement.


Accident: j'ai perdue mes lunettes


Se qui est arriver: mes lunettes ont tomber dans la rivière métisse, il y a beaucoup de courant, mes lunettes sont parti au large. j'ai donner une claque dessus pour les faire tombé dans le canot, mais c'est tombé dans l'eau à la place.


comment c'est arriver: Me suis ramer trop proche de la face. (mé ro ran race)


Et là, faites vous une bonne photo dans votre tête...

Misère!

mercredi 29 août 2007


16 ans...


Mon ti-bébé loup. Toi que j'ai attendu si longtemps, toi qui m'a réconciliée avec la vie pour de bon. Avant toi, je ne comprenais rien. Avec toi j'ai arrêté de chercher... Aujourd'hui encore, ton père, moi et ton papie, on se souvient de presque chaque minute de la semaine où tu es arrivée. Tu as été accueillie dans tant de joie ma fille, qu'il est tout naturel que tu transportes tant de lumière en toi.

Des fois, on cherche les mots, mais quelqu'un les a déjà dit avant nous. Alors à quoi bon vouloir les réinventer? Ferland l'a chanté, moi je l'ai modifié un peu. Mais cela ressemble à mon hymne pour toi, mon ange. Ta beauté irradie de partout. Imagines-tu la chance que ton père et moi avons d'avoir mis au monde une fille comme toi?


T'es belle, en femme ou en enfant,
les cheveux longs ou courts
T'es belle pour longtemps,
t'es belle pour toujours
Il n'y a pas d'année à ta beauté
T'es belle pour longtemps,
t'es belle pour toujours
Naturelle, à mon goût,
sans lunettes de soleil et sans bijoux
T'es belle, quand je sors avec toi,
Tes beaux yeux m'amadouent,
il neige sur tes dents, seize ans mon bel amour
Je t'aime en ce moment, je t'adore en plein jour
Naturelle, décoiffée,
Mon beau trésor, tes amis t'aiment
et moi je t'adore
Les années filent, je t'aime aussi fort
T'es belle, t'es mon idole, depuis l'école
Je t'aime, tu ne peux pas savoir,
Quand tu descends l'escalier
On dirait comme le vent, tellement t'es libérée
Naturelle, à mon goût, sans lunettes de soleil et sans bijoux...


JP Ferland ( et moi un ti-peu :O)


Aujourd'hui, tu as 16 ans. Et moi, ma vie a changé le jour où tu es arrivée.

mercredi 13 juin 2007

La vie qui va...


Une petite saucette ici pour vous jaser. Franchement, mon taux d'absentéisme sur ce blogue frise le ridicule, je vous néglige, mes quelques lecteurs et lectrices, et je vous en demande pardon. Je tenterai de me racheter en rajoutant des nouvelles plus souvent.

C'est la course folle ici, le dernier droit avant les vacances d'école, les spectacles de fin d'année, les galas méritas, les concerts. Il n'y a que moi qui n'arrive pas à suivre, LOL!

La vie qui va ces temps-ci est pas mal dure avec moi. Elle me laisse dans l'attente et sans nouvelles, me fait douter de moi-même et de mes capacités. Je sais que je devrais relaxer et attendre que ça passe, mais cette incertitude me rend folle. Bref, c'est pas la joie, mais on s'accroche à tout le positif possible. Et je me réjouis des bonnes choses qui arrivent à mes copines et à mon entourage, me semble que ça peut pas nuire, hihihi!

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"Je voulais te parler de la vie qui va aujourd'hui, un peu comme on lance une bouteille à la mer; d'abord et avant tout, et peut-être même sans se l'avouer, pour soi-même. Sans jamais savoir quels rivages pourront être atteints, mais avec la confiance de l'espoir. Tant mieux si les mots peuvent rejoindre et toucher quelqu'un d'autre. Et même si ces mots ne sont jamais lus, les écrire est comme un exutoire, les exprimer enfin, comme un baume sur le coeur.

La vie est une aventure difficile, pleine d'embûches et de réussites, de cycles qui vont et viennent, apportant joies et bonheur, parfois peines et tristesses. C'est ainsi, inexorablement, à chaque jour. La vie est ainsi faite que tu peux penser être dans une situation idéale à un certain moment de ta vie, même enfant, et du jour au lendemain perdre tous tes points de repères, tous tes ancrages. Avancer devient un combat; changer, une épreuve insurmontable. Accepter, un deuil qui ne finit jamais. On devient convaincus que le repli reste notre seule protection; le déni, notre seul ancrage à ce passé qui veut fuir.

Je voulais te parler de ça aujourd'hui, car cette peur de plonger vers plus grand t'étouffe à petit feu, souffle sur l'étincelle qui brille en toi et cache trop profondément des rêves que tu refuses de t'accorder. Certes tu es là, vivante et enjouée à tes heures. Mais tes yeux trahissent ce que tu ne veux pas dire. Et tes gestes le confirment. Vouloir sauver tout ce qui te viens de ton passé t'empêche de déployer tes ailes et de foncer vers l'avenir avec confiance. Vouloir tout sauver te condamne à n'être que ce que tu étais et étouffe tout ce que tu pourrais être.

Je voulais te dire aussi que je ne suis pas ton sauveur. Tu l'es toi-même. Je ne peux rien faire que de t'accompagner, si tu le décides. Et te montrer, avec les moyens que j'ai, les petits sentiers que j'ai moi-même trouvés. Ils sont le chemin vers les tiens.

Avec le temps, j'ai compris cela, tu ne pourras pas rester dans mes sentiers. J'en ai besoin pour vivre ma propre aventure. C'est ce qu'il faut que tu acceptes par rapport au passé. Le passé possède ses propres sentiers, et ce ne sont pas les tiens. Tu n'y as marché que le temps d'en trouver d'autres, dans lesquels tu ne marcheras que le temps de trouver les tiens. Et tes sentiers te mèneront aussi loin que tu accepteras d'aller. C'est une certitude. La vie te prouvera que j'ai raison. Tu iras aussi loin que tu accepteras d'aller. Mais pour cela, il faut accepter de sauter au bout du tremplin. Prends ce que tu peux prendre sur ton dos pour le voyage, rien qui ne te servira plus, et accepte de partager tes bagages. Laisse la vie t'amener ailleurs. Il le faut, car c'est de cette façon que tu trouveras enfin ton propre chemin.

Je voulais te parler de cela aujourd'hui, parce que je sais moi-même combien plonger peut être un choix difficile. Je ne parle pas ici de renier tout ce qui t'a mené jusqu'ici, d'oublier tout et de recommencer. Je crois au contraire que tu dois te souvenir, ne serait-ce que pour te donner le choix et la permission de passer à autre chose. Je sais aussi que tu devras composer avec une histoire qui n'a pas commencé comme tu l'aurais souhaité. C'est le lot de chacun d'entre nous, d'avoir une histoire avec des bouts plates, des chapitres qui n'apportent rien au dénouement, des personnages qui disparaissent au mauvais moment. C'est ça la vie qui va.

J'aurais aimé avoir la certitude que tu as compris tout ce que je voulais te dire aujourd'hui, ou qu'un jour ou l'autre tu en saisirais le sens et ferais le grand saut vers la vie. Je ne sais même pas si ce que j'ai écris rejoindra un jour ton rivage, encore moins si mon message restera compréhensible pour toi à travers le temps. C'est le risque des bouteilles lancées à la mer. Parfois, même si on essaie très fort, la réponse ne vient jamais. Mais au moins, j'aurai fait tout ce que je pouvais. Il ne me reste qu'à enrouler mon message à travers notre vie, l'encapsuler pour le protéger des intempéries du quotidien et le lancer vers ton rivage. Si je suis chanceuse, tu sortiras de mon sentier juste à temps pour le trouver...

vendredi 20 avril 2007


C'est elle...


Mon pseudo, c'est elle...mon dernier bébé, c'est elle...enfin la vie m'en a apporté deux autres ensuite, mais c'est elle la dernière que j'ai mise au monde. c'est avec elle que j'ai un lien karmique. Je ne sais pas pourquoi. C'est ainsi...

Comprenez moi bien, j'adore chacun de mes 5 enfants et ce, sans équivoque. Et là, ne m'amenez pas la phrase "on doit aimer également ses enfants!". Dans mon livre à moi, des personnes différentes, ça s'aime de manière différente. Ma cousine végétarienne, je ne l'aime pas pour son chateaubriand, on s'entend là-dessus? Je l'aime pour d'autres raisons. Et si vous êtes honnêtes avec vous-mêmes un brin, d'après moi vous allez dire que j'ai raison.

Personne ne lui résiste à elle, autant les bébés que les jeunes enfants, ses copains de classe, les adultes, de la famille ou non, ses grands-parents. Si quelqu'un n'est pas son ami, il la jalouse ou il travaille pour le devenir. Elle a un je ne sais quoi qui fait qu'on a envie d'être avec elle. Elle a une personnalité du tonnerre, et un caractère de tempête. Soupe au lait, impatiente et colérique, mais plus charismatique que le pape (je sais, c'est pas bien difficile, mais je donne un exemple là...). On lui donnerait le Bon Dieu sans confession, mais je vous en prie, ne faites pas cette erreur!

Son père, mon tépoux, me demande souvent de la mettre au pas, de la réprimander au besoin, sans oser avouer qu'il en est bien incapable lui-même... je le comprends, lui aussi était là quand je l'ai mise au monde... et je dois avouer que mes tentatives de la discipliner sont plutôt vains, c'est qu'elle est têtue elle, plus que mes 4 autres enfants réunis. C'est elle qui bougonne sur les photos de famille où tout le monde sourit. Y'a pas à dire, elle, c'est tout un numéro!

Mais c'est elle aussi qui rit aux éclats pour tout et pour rien, qui aime se blottir avec son père ou moi sur le divan, avec une grosse doudou chaude, en disant j'ai bien trop chaud, mais je reste là quand même, qui dis à quelqu'un "t'es beau", la journée où il se sent moche. Qui s'inquiète pour la santé de ses grands-parents.

À midi 38 aujourd'hui, ça fera 12 ans qu'elle est arrivée ici, sans bagages, toujours un peu fragile... Mais sans le savoir, elle a apporté dans nos vies une autre lumière, celle qui réchauffe le coeur... Tu as beau vieillir et être une chipie finie, je pense que quoi que je fasse, je resterai toujours ta maman-Anne Roy. Et si je lui demande ce qu'il en pense, papa-Anne Roy est d'accord, j'en suis certaine.

Leila Anne Roy,
bon anniversaire mon ange!

jeudi 12 avril 2007

R.I.P. Amonbofis


Un mois maintenant que ça la travaille. Qu'elle vient au bord des larmes à tout moment. Qu'elle se sent seule. Qu'elle pense à ce qu'elle aurait dû faire pour qu'il reste.

Elle s'y attendait qu'elle dit... Moi aussi mon bébé, je m'y attendais. Je ne suis plus belle-mère.

L'amour à 14 ans pour un garçon, c'est une notion bien abstraite. Ça implique de mettre de côté un peu les amis, de penser à autre chose que le hockey, de réserver des petites attentions à quelqu'un d'autre. C'est un gros contrat à honorer.

L'amour à 15 ans pour une fille, une fille comme toi je veux dire, c'est rêver à la première fois qu'il nous a embrassé, penser à tout ce qu'on a envie de lui raconter, planifier des sorties et des rencontres seul à seule. C'est s'inquiéter un peu de ce qu'en pensera la gang de filles, s'inquiéter beaucoup de ce qu'en pensera papa et maman, c'est penser si ce sera AVEC lui. L'amour à 15 ans mon bébé, c'est plein de promesses et plein de douceur. Ça donne envie de sourire au milieu de rien et de nulle part...

C'est souvent éphémère l'amour. On est bien avec quelqu'un, mieux qu'avec n'importe qui d'autre on dirait. Et puis quelquefois ça change. On décide qu'on préfère nos habitudes à ce beau risque, ou quelqu'un d'autre nous interpelle, ou simplement l'état d'extase du début ne survit pas au quotidien, et on a envie de tout recommencer. C'est comme ça, sans qu'on sache si c'est bien ou mal.

À 15 ans mon bébé, même si je donnerais n'importe quoi pour que ça n'arrive pas, il te reste encore probablement des deuils à vivre et des peines à surmonter, en amour comme en amitié. Mais la vie reste une aventure si extraordinaire... Penses-y mon bébé, faut parfois essayer plusieurs jeans avant de trouver la bonne paire.

Ta vie mon bébé, n'appartient déjà plus à la mienne. Je dois te laisser avancer, déployer tes ailes, chercher ton soleil et t'y brûler parfois. Tu dois faire tes expériences. Tu as une vie à construire.

J'aime penser que je peux te dire tout cela mon ange, que je peux encore te consoler, te cajoler, te rassurer. J'aime penser que tu as encore besoin de moi parfois. Que je peux encore trouver les mots justes pour calmer tes angoisses et ta peine. J'aime penser que je te fais du bien.

Tu es si belle mon bébé, autant en dehors qu'en dedans...laisse la vie t'offrir ce qu'elle a de plus beau. Tu y trouveras tout ce que tu y cherches, et encore plus!

M'enfin, peut-être pas cette semaine...

mardi 10 avril 2007

La fonction "Appel en attente"...


Des fois, je me trouve mal faite. En ce sens que j'aimerais avoir plus d'indépendance par rapport à mon "destin". Dans le film, Sissi lève la tête et marche courageusement à travers toutes ses épreuves. Patty elle, en plus de n'avoir ni crinoline, ni cheveux magnifiques, ni air ingénue et fragile, se retrouve morose et angoissée, attendant l'APPEL qui ne vient jamais...

pouahahahah! Non, non je blague là :O) , j'ai une bulle d'air qui est passée lollll...

C'est sûr que ma vie a changé complètement le 15 décembre dernier. Maintenant que les choses ne seront plus jamais pareilles, qu'est-ce que je dois faire?

Mon moi intérieur voudrait tant que les choses s'arrangent. En fait, tout indique qu'elles s'arrangent, sauf que moi, j'aimerais ça qu'on me rappelle pour me le confirmer. Pour que je puisse me dire, t'as bien fait d'attendre ma grande! Le temps est long quand on attend de voir si on va faire l'équipe. Et bien que j'aie autre chose en vue, je n'arrive pas à faire LE choix. Le choix de changer pour quelque chose d'autre. Je suis suspendue entre deux fils, et j'attends...

J'ai beau me dire que ça viendra bien un jour, que ma première entrevue s'est drôlement bien passé (entéka je pense, à moins que je sois si désespérée, que je ne sache plus reconnaitre les signes, hahaha!), que ca prend du temps et de la patience, mais calvâaaasse, donnez moi donc des nouvelles!!!

En attendant l'appel, si il vous reste un coin de boite à pensées...envoyez moi en donc quequezunes...

À +

vendredi 26 janvier 2007

Jouer à "chat"



Héhéhé, j'me suis fait taggée par ma scropine
  • Sylvie
  • , et suivant le jeu, je dois vous raconter 5 choses pas racontables. Aye aye aye... bon attachez vos casses avec d'la broche :)

    1- J'ai marié mon oncle.

    Et vlan, partez pas en peur tu-suite hihihihi. Mes parents sont divorcés, ma mère s'est remariée quand j'avais 7 ans, et le frère de mon beau-père était disponible et bon parti (si il lit ça il va être content dis-donc ;P ), on a commencé à se "fréquenter" quand j'ai eu 17 ans, on s'est marié quand j'en ai eu 20. Et c'était bien avant Entre Chien et Loup... Il n'y a rien de consanguin la dedans, et non, nos petits n'ont pas 3 bras et des yeux dans le front...

    J'vous ai assommé là hein?

    2- Je travaille avec la cousine du chum à
  • Melane1976


  • Le monde est p'tit en titi, hein ?

    3- J'ai déjà tiré des vaches.

    Qu'est-ce qu'on ferait pas par amour? Moi qui suis tellement allergique aux animaux et à la poussière, je faisais le train avec mon chum, mes kleenex et mes pompes...Je n'étais pas très utile mettons...

    4- J'ai été esthéticienne et coiffeuse avant d'être comptable.

    Paradoxal, hein? mais je suis un être plein de paradoxes, héhéhé. Ça ne me tentait pas d'aller à l'université (je m'excuse papa...) J'ai travaillé dans les 2 domaines avant d'avoir mes bébés (16 ans déjà). Ensuite, toujours pour donner un coup de main à mon bonhomme qui travaillait à ce moment dans un garage d'équipements agricoles, j'ai commencé en faisant du décompte d'inventaire, ensuite de la gestion de commandes, ensuite les comptes payables, et de fil en aiguille, tous les autres aspects de la comptabilité et finance, et ce, sans université. Pas si pire parcours, et j'ai atteint mes objectifs de carrière d'avant 40 ans cette année. Je suis 4 ans d'avance pour mes objectifs d'après 40, donc je pense que le meilleur est à venir :)

    5- Je suis une "énarvée" finie.

    Des fois je me dis qu'il faudrait bien que je me calme et que je me comporte comme la digne dame de 36 ans que je suis censée être... mais... impossible. Je pratique la dérision et l'auto-dérision, et j'ai toujours le mot pour rire et faire rire, et surtout hors contexte... Je suis la championne des phrases d'église déplacées, et j'ai le don des fois de me mettre les pieds dans les plats avec mes niaiseries, car on s'entend que ce n'est pas tout le monde qui entend à rire dans toutes situations...

    Bon ben voilà... pas très croustillant à part la "shot" du mononcle, mais là faut que je passe la tag et c'est ça le plus difficile torrieux, les cocottes du forum l'ont presque toutes été.

    Donc je passe la tag à:

    Magalie "Merpoule"
  • Claudine "Yoggi"

  • Isabelle "Isapag
  • Maryse "Fraismoulu"

  • Sabrina "Sabee"


  • J'ai hâte de voir ce qu'elles ont à nous raconter ;)

    jeudi 25 janvier 2007

    Résolutions ou introspection ?

    Malgré que 2007 est déjà bien commencée, voici en vrac, nos résolutions de la nouvelle année, à moi et Claude. Comme je fais rarement les choses comme tout le monde, c'est dans la normale des choses que mes résolutions ne soient prêtes que fin janvier. Elles n'en ont été que plus mûrement réfléchies et pensées.

    Vous serez à même de constater qu’il n’est pas facile de s’y tenir, mais on aspire quand même à cela, quoiqu’il en coûte.

    Nous avons décidé que malgré nos grandes responsabilités, notre cœur lui, ne dépasserait jamais plus l’âge de 8 ans. Toutes ces vaines occupations, qui nous permettent quand même de gagner nos vies ne nous empêcheront jamais d’être lumineux et intègres, authentiques et francs, peu importe ce qui pourrait en résulter. L’humanité a grand besoin d’intégrité et de bon sens. À nous de vivre en respectant ces principes.

    Pouvoir aller au McDonald’s et penser que c’est le meilleur endroit au monde. Pour les enfants, la partie est déjà gagnée, pour Claude il s’agit probablement un obstacle insurmontable.

    Lancer des pierres dans l’eau et jouer dans des mares de boue. De temps en temps. S’amuser à faire des gâteaux de sable ou faire siffler des brins d’herbe entre les pouces.

    Se convaincre que les Smarties sont plus efficaces que les Tylenols. Retourner au temps des murmures sous les arbres, ou des magasins de limonade à 5 cents.

    Revoir la vie à sa plus simple expression. Retourner au temps où nos seuls soucis étaient d’apprendre les couleurs, les tables de multiplication, ou les paroles de nos chansons favorites. Toutefois toujours vouloir en apprendre et s’améliorer, car l’ouverture de l’esprit et du cœur est un passeport international.

    Revivre le temps où tout ce que nous savions était d’être heureux, car nous ignorions toutes ces choses qui pouvaient nous ennuyer ou nous peiner.

    Vouloir croire que le monde est bon, sans être naïf, et vouloir être généreux de cœur, sans manquer de clairvoyance.

    Penser encore que tout peut être possible. Ne pas se laisser submerger par les complexités de la vie et apprendre à apprécier les petites choses à nouveau. Les moustaches laissées par un café au lait. Le goût d’un morceau de chocolat fondant sur la langue. Lire notre livre préféré près d’un feu de foyer. Et même si le temps nous fait cruellement défaut, prendre le temps de penser à ces petites choses et que cela nous fasse sourire.

    Vivre simplement à nouveau. Ne pas laisser nos journées être menées par des crashes informatiques, des montagnes de dossiers à être réglés, des nouvelles déprimantes ou la faiblesse du dollar.

    Apprendre à survivre avec les comptes à payer, la maladie, la fatigue. Garder un souvenir heureux de ceux qui nous ont quitté et l’entretenir pour nous accompagner dans nos solitudes, sans la souffrance que leur départ a pu nous infliger.

    Croire au pouvoir d’un sourire, d’un câlin, d’un bon mot. Au pouvoir de la vérité, de la justice. Au pouvoir des rêves, de l’imaginaire. Et tracer des anges dans la neige.

    Il ne restera qu’à trouver quelqu’un qui voudra bien prendre en charge le carnet de chèques et les clés de l’auto, les relevés de cartes de crédit et les 402 comptes mensuels. Nous serons alors totalement résiliés de l’âge adulte.

    Et au cas où quelqu’un voudrait discuter de la pertinence des points mentionnés plus haut, il faudrait alors qu’il puisse nous attraper, car nous serons probablement en train de murmurer sous les arbres…en surveillant les enfants qui lancent des pierres dans l’eau.

    Puisse l’importance que vous avez pour nous, vous envelopper et vous réchauffer le cœur. Vous pourrez rire de nous si cela vous chante, mais il nous est permis de douter que vous en aurez envie.

    Et pour ceux qui trouveront cet exercice vain et ridicule, voici notre message :

    Pfffut… Bande de jaloux…

    Bonne et longue vie à tous, et à nous-mêmes...pourquoi pas?

    jeudi 11 janvier 2007

    Ça y est...


    Ben bout d'viarge, je vous l'annonce, je suis maintenant officiellement une belle-mère. Pourriez vous croire que ma EveMarie, ce bébé à peine t'y naissant, soit devenue la blonde de quequ'un??? Qu'un ado à la moustache naissante et à la voix instable passant de la basse au soprano dans le même mot, puisse vouloir tenir la main de mon n'enfant...
    C'est drôle et attendrissant de voir ma grande me chuchoter leurs petits secrets d'amoureux, en ayant les yeux pleins d'eau tellement elle est si tant tellement contente et heureuse. Je me retiens pour ne pas rire quand elle me raconte qu'une de ses copines est "tellement frue" qu'EM aie réussi à en dénicher un avant "ELLE" (kin toé!!!).

    J'ai passé le test bouffe hier soir. Yep, j'suis OK, c'tait bon...(fiou, me voilà rassurée...) Ensuite, ils sont allés marcher sous la neige, romantiquement seuls. Bon, l'effet fut un peu gaché quand EM a pris une débarque dans "les toques", sans compter que les runnings d'Amonbofis prenaient la neige pas mal. Mais, on en a rien à faire, c'était parfait.

    Je suis heureuse. Yep, j'suis OK... mon bébé est en amour !

    Il ne me reste qu'à calmer le beau-père...et l'empêcher d'en vouloir à la vie et de faire du vaudou avec un Ken pris dans le coffre à jouets.

    Life goes on....

    dimanche 7 janvier 2007


    "Yinque des ti-brins..."

    Dans quel monde vivons nous quand y'a pu de neige dans le Bas St-Laurent en plein mois de janvier? Mes cocos la mangent à mesure, voilà pourquoi LOL... Pauv'ti-loups, sont "désespoirés", ils errent dans la cour comme des âmes en peine, la pelle en l'air et la luge aux aguets. Même le chien a trop chaud, y'a le sac à pouelles binque trop épais, pauvre bête.

    Le temps des Fêtes est bel et bien terminé, les jeunes reprennent le chemin de l'école demain matin, et moi je devrai prendre une nouvelle routine de "future ex-chômeuse". J'espère que ce ne sera pas pareil comme quand j'ai décidé de devenir une "future ex-fumeuse", esti cette fois-là, j'ai pris 40 lbs...

    J'ose espérer que quelque chose de positif ressortira de toute cette expérience malheureuse. Il semble y avoir des possibilités d'éclaircies à l'horizon, mais...quand et comment??? Je dois apprendre à faire confiance à la vie, et à cesser d'écouter mon insécurité chronique qui hurle (quelqu'un a des bouchons pour les oreilles, svp?)