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mercredi 19 septembre 2007

Du sucre à la crème...

Aujourd'hui, je me sens différente. En fait, depuis 1 mois, je retrouve ma paix intérieure. Je ne sais trop où elle était passée, mais elle m'a drôlement manqué. J'ai envie de devenir non pas celle que j'étais, mais celle que je veux être.

Après avoir été engluée dans une série d'événements malheureux. M'en être rendue malade à force d'en vouloir à tout ce qui bouge pour ce qui m'arrivait. Un serrement au coeur qui ne lâche jamais, ni de jour ni de nuit. Jour après jour, des ombres et de la pluie. Des questionnements à n'en plus finir.

Et puis un jour, j'en ai eu marre de tout ce blues, et je me suis rendue compte que l'amertume au coeur, c'est comme du chiendent; ça s'installe et se propage, en étouffant tout ce que la vie a de beau. Alors, j'ai décidé de me passer un gros Roundup. Savez-vous tu quoi? Quand j'ai décidé de lâcher mes angoisses et de foncer, les ombres sont disparues.

Demain matin, je commence un nouveau travail (woohoo!!!). Un travail pour lequel mes qualités ont été reconnues et qui me permettra de me réaliser professionnellement et d'apporter à d'autres qui ont besoin de moi. C'est-y pas merveilleux, ça?

Je suis toujours et encore amoureuse de mon bonhomme. Ça fait 20 ans maintenant. Et le plus génial, c'est que je pense qu'il est encore amoureux de moi. Et ça me fait sourire d'y penser...

Je suis la mère de 5 personnes fantastiques, qui deviendront des adultes hors du commun, j'en suis sûre. Il faudra pour cela qu'ils puissent croire en la vie et en leurs rêves. Qui de mieux que moi pour leur montrer l'exemple?

Je suis la fille de 2 personnes formidables, qui ont fait de moi un être complexe et fragile, forte et déterminée en même temps. Même si je ne suis pas facile à suivre, merci pepa, merci meman.

J'ai envie de continuer à m'exprimer, que ce soit par ce blogue ou par le scrapbooking. Je ne sais pas où ça me mènera, mais j'ai rencontré grâce à cela toutes sortes de personnes formidables, qui n'auraient jamais fait partie de ma vie autrement. Et il me tarde d'enfin en rencontrer quelques unes bientôt en vrai (W.E. S&S here I come, plus que 10 dodos !!!)

J'ai envie d'être bien, j'ai envie d'être heureuse. Juste d'être moi...Pour l'instant, c'est juste ça.

La vie nous amène dans de drôles de situations des fois. On y perds tous nos points de repères, j'en ai déjà parlé. Mais j'en suis convaincue, pour avancer et accomplir notre destin, il faut laisser derrière soi les bagages inutiles et les épisodes malheureux. Quand une porte se ferme, c'est parce qu'il y en a une autre qui s'ouvre. C'est facile à dire me direz-vous, mais il faut le faire. Le choix du bonheur ne devrait jamais être une option pour qui que ce soit, mais trop souvent, la peur et l'incertitude nous retiennent devant la porte fermée. Ça s'applique partout, partout, partout...

Qui disait que le bonheur était comme le sucre à la crème? ...Je ne sais pas mais c'est encore une preuve que les paroles les plus simples sont encore les plus sages.

mercredi 12 septembre 2007

Je n'ai pas oublié non plus...


Je suis la vague lancée par Nini Tintin. Si tout le monde s'y met, il va bien finir par se passer quelque chose


Saint Antoine de Padoue

Toi qui a l'nez fourré partout

Aide-nous à trouver Cédrika Provencher

Vivante et en santé


vendredi 7 septembre 2007

Me, myself et Monmon


Mon fils a 14 ans aujourd'hui. Pas croyable. Vous savez, il existe une manne de phrases toutes faites que des parents disent à propos de leur état parental et de leur progéniture. Elles peuvent commencer par "quand j'avais ton âge", "moi quand les miens faisaient ça", "ils vont finir par me rachever", "qu'on me tue, mais qu'on me laisse dormir", et toutes sortes d'autres affirmations qui ne varient pas tant que ça finalement, l'état parental étant ce qu'il est.


Il y a fort à apprendre quand on devient parent. Encore plus quand on met au monde un être à part. Et plus on a de petits, plus on en a à savoir. J'ai mis au monde il y a 14 ans un spécimen souffrant de rogerbontenisme. Son sport préféré, laisser traîner ses chaussettes. Son leitmotiv: si je retarde assez longtemps, tout en promettant de le faire bientôt, il y a de fortes chances que quelqu'un d'autre le fasse à ma place. En quoi cela fait-il de lui un être exceptionnel, me direz-vous, tous les adolescents sont comme ça... Et bien non madame! il n'y a qu'un seul Monmon. C'est une espèce rare et unique, un mélange exclusif de gaffes et de gags volontaires et involontaires, un feu roulant ( roulant pas vite mais roulant) de situations dramatico-pocheton.

Je ne suis pas un bon public. Des fois c'est comme (comment dire) trop? Je reste éberluée de toutes ces situations qui s'enchaînent comme dans un mauvais épisode des "gags". Je vous raconte la dernière en liste.


Certaines personnes ont peut-être eu l'infortune de perdre leurs lunettes lors d'une expédition en rafting, le canot chavirant, tombant à l'eau ou autres. Il y a 1 semaine, mon fils revient d'une telle expédition, le visage vide de tout accessoire, et de toute expression. On s'entend qu'ayant des verres correcteurs depuis l'âge de 15 mois, quand il ne les a pas, y'a comme keke chose qui manque. Panique totale de la mère qui s'enquiert : "ohmondieuquestcequiestarrivéestutombéàleaulecanotastuchaviréquestcequisestpassépourlamour dubondieu!!! et là j'ai respiré un coup... ;o)


"mé ro ren race", balbutia-il ou grommelu-r-il ou peut-être soliloqueta-t-il. Avec le recul, je me suis rendue compte qu'il aurait préféré que je comprenne à mi-mots. Mais les mères sont parfois d'impitoyables tyrans.


"Ben voyons, Simon, remâches moi cette phrase et répète!", en priant secrètement pour que ce brusque accès d'aphasie ne soit pas une séquelle définitive...


"Ben... laisse faire, rien..." phrase impardonnable...


"bon donc, si il n'y a rien, met tes lunettes et va te laver les mains, on va bientôt manger." L'évocation de la possibilité de se nourrir le plonge habituellement dans un état proche de l'extase mais là, niet...que dalle.


Aucune réaction, le bout du pied gauche tourne sur place. Il semble être dans un état second. Je repense à la situation, énumère les symptômes : air absent, aphasie soudaine, pâleur et sueurs. Serait-ce une commotion, une fracture du crâne?


"Sim, coudonc arrête tes conneries là. Qu'est-ce qui se passe? As tu eu un accident ou pas?"


"Ben j'sais pas trop, minauda-t-il, la voix tremblotante (pauvre ti-poussin, mais boutd'viarge, vas-tu enfin parler!!!), j'pense que tu s'ras pas vraiment contente, mais là...mais là...Et là, faites vous une bonne photo dans votre tête, les yeux de ce ti-tagneau se remplissent de larmes et le flot d'émotions veut l'emporter...


"Ok buddy, paniques pas, si t'es pas capable de me le dire, prend un papier et écris moi le d'abord...


Et mon fils de s'exécuter. Me tendant le papier, il chuchote " Huétoute viais ni", ce qui signifie"elle va me tuer de toute façon ma vie est finie". Vous l'ai-je mentionné, mon fils est un excellent comédien.


Je vous copie le rapport d'incident, textuellement.


Accident: j'ai perdue mes lunettes


Se qui est arriver: mes lunettes ont tomber dans la rivière métisse, il y a beaucoup de courant, mes lunettes sont parti au large. j'ai donner une claque dessus pour les faire tombé dans le canot, mais c'est tombé dans l'eau à la place.


comment c'est arriver: Me suis ramer trop proche de la face. (mé ro ran race)


Et là, faites vous une bonne photo dans votre tête...

Misère!